Les machines de Goldberg sont des dispositifs farfelus, imaginés par l’illustrateur américain Rube Goldberg au début du XXème siècle, qui réalisent une tâche simple, voire inutile, de manière délibérément complexe, le plus souvent à travers une réaction en chaîne.
A quoi va-t-elle servir ? Va-t-elle seulement servir à quelque chose ? Si oui, va-t-elle fonctionner ? Va-t-elle aller jusqu’au bout ? Ou bien va-t-elle faillir et s’effondrer ? Et si elle s’effondre, est-ce une catastrophe ?
Il y a de la poésie dans ces mécaniques absurdes. En observant ces machines en action, on ressent une instabilité, une tension. On se demande quelle sera la fin. On redoute la chute, l’effondrement, autant qu’on l’attend. On ne peut s’empêcher de regarder, d’être fasciné, tenu par un infime espoir: On se dit que ça va marcher. Il y a une sorte de jouissance désespérée à assister à un possible désastre, comme dans toute tragédie. La machine de Goldberg c’est du Shakespeare mécanique.
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de Vanessa Clément
conception et réalisation Vanessa Clément & Thierry Hett
avec le soutien du dispositif Tremplin – DRAC Provence- Alpes-Côte d’Azur, du Département de Vaucluse et de la ville de Caderousse
Le Théâtre Transversal est soutenu par le ministère de la Culture / D.R.A.C. Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le cadre du dispositif RÉSIDENCE TREMPLIN, la Région Sud – Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Conseil départemental de Vaucluse et la Ville d’Avignon.