Il va mourir ce soir. Il le sait. Il l’attend. Il profite de ce temps pour faire le point sur sa vie, sur la vie, ses rapports surtout. Comme si sa vie en dilettante offrait emprisonné, empêché d’être acteur de son destin.
Et il parle. Beaucoup. À se dégouter de la parole. À vomir ses mots qui l’encombrent. Le mot dit appel la parole, la langue se délie et sur entre dans l’intime.
Et puis ça recommence, il est toujours là, c’est pour ce soir encore, il le sait. Un jour après l’autre, toujours le dernier, un purgatoire à s’épancher sur tout ce qu’il n’aurait pas fait de toutes les façons.
Il s’appelle Étienne, Vincent, Paul, Julien, Olivier. Il est tous ces hommes qui ont oublié d’en être un.
Et il y a «elle», cette femme qui est toutes les femmes. Il n’a pas su les retenir de son vivant, pas plus qu’il ne pourra toucher à sa mort.
Le Spleen est une rencontre entre un auteur, un photographe et un musicien. C’est la rencontre de trois univers pour créer un quatrième commun.
Le Spleen – les origines, exposition déambulatoire autour des trois artistes en préambule de la création, avait été présentée en avril 2016 à la Chapelle des Pénitents Blancs.
Mise en scèneLaetitia Mazzoleni
AvecPaul Camus
Musique originaleSebum
Création lumièreSébastien Piron
Création vidéoGuillaume Sarrouy
À partir des oeuvres originalesd’Alain Mouton
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